Il existe des moments dans la vie où l’on ressent le besoin impérieux de faire le tri, de faire table rase de ce qui nous encombre l’esprit et le cœur. L’idée de fermer un cycle et d’avancer se présente souvent comme une douce promesse de renouveau. Imagine une grande porte, massive et imposante, qui s’ouvre sur un nouvel horizon alors que derrière elle se cachent des souvenirs, des luttes, des échecs, mais également des joies. Fermer cette porte est un acte de bravoure, un geste libérateur. Tout d’abord, il est primordial de prendre conscience de ce qui entrave notre progression. Qu'il s'agisse d’objets matériels, de rancunes oubliées ou de rêves inachevés, ce surplus devient un poids que nous traînons comme une ancre. On se laisse souvent emporter par la nostalgie, se persuadant que ces souvenirs sont notre bouée de sauvetage. Mais n’est-il pas temps de laisser le passé derrière nous, tel un bateau qui lève l’ancre pour naviguer vers des eaux plus claires ? Nous pouvons i...
Sur le chemin des pécores, les pas s'égrènent, En quête d’un monde, au milieu des peines. Sous le ciel d'azur, un péquin s’éveille, Son tablier usé, en quête d’un pareil. Bobo en terrasse, avec son café, Dissertant de l'art, de la culture à l'été. Les ploucs au loin, les yeux rivés au sol, Rient aux éclats, leur bulle est un rôle. Joyeux luron virevolte, esprit en souffrance, Cherchant à briser, les codes de l'errance. Il danse sur les toits, avec une mouette, Qui crie au vent, encore, encore la fête ! Le tocard dans son coin, rêve de grandeur, Sa tête bien pleine, mais une faible ardeur. Dans la ville grouillante, chacun cherche sa place, Un tableau coloré, un contraste qui s’entasse. Pécore dans le vent, le cœur sur la main, Il bravoure les juges, avec son foulard fin. La mouette vole haut, la liberté est la clé, Elle rit des préjugés, des regards enchaînés. Péquin au grand cœur, dans son champ de blé, Rêve d’un horizon, de terres à aimer. Les bobo-compatriotes,...