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Articles

Il existe des moments dans la vie...

   Il existe des moments dans la vie où l’on ressent le besoin impérieux de faire le tri, de faire table rase de ce qui nous encombre l’esprit et le cœur. L’idée de fermer un cycle et d’avancer se présente souvent comme une douce promesse de renouveau. Imagine une grande porte, massive et imposante, qui s’ouvre sur un nouvel horizon alors que derrière elle se cachent des souvenirs, des luttes, des échecs, mais également des joies. Fermer cette porte est un acte de bravoure, un geste libérateur. Tout d’abord, il est primordial de prendre conscience de ce qui entrave notre progression. Qu'il s'agisse d’objets matériels, de rancunes oubliées ou de rêves inachevés, ce surplus devient un poids que nous traînons comme une ancre. On se laisse souvent emporter par la nostalgie, se persuadant que ces souvenirs sont notre bouée de sauvetage. Mais n’est-il pas temps de laisser le passé derrière nous, tel un bateau qui lève l’ancre pour naviguer vers des eaux plus claires ? Nous pouvons i...
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Sur le chemin des pécores, les pas s'égrènent...

  Sur le chemin des pécores, les pas s'égrènent, En quête d’un monde, au milieu des peines. Sous le ciel d'azur, un péquin s’éveille, Son tablier usé, en quête d’un pareil. Bobo en terrasse, avec son café, Dissertant de l'art, de la culture à l'été. Les ploucs au loin, les yeux rivés au sol, Rient aux éclats, leur bulle est un rôle. Joyeux luron virevolte, esprit en souffrance, Cherchant à briser, les codes de l'errance. Il danse sur les toits, avec une mouette, Qui crie au vent, encore, encore la fête ! Le tocard dans son coin, rêve de grandeur, Sa tête bien pleine, mais une faible ardeur. Dans la ville grouillante, chacun cherche sa place, Un tableau coloré, un contraste qui s’entasse. Pécore dans le vent, le cœur sur la main, Il bravoure les juges, avec son foulard fin. La mouette vole haut, la liberté est la clé, Elle rit des préjugés, des regards enchaînés. Péquin au grand cœur, dans son champ de blé, Rêve d’un horizon, de terres à aimer. Les bobo-compatriotes,...

Ah là là, la connerie prend vraiment le pas...

  Ah là là, la connerie prend vraiment le pas sur tout, n'est-ce pas ? On pourrait presque organiser un concours, une véritable olympiade de l'absurde où les participants s'affrontent pour décrocher la fameuse médaille d'or ! Imagine un peu les épreuves ! Dans la première épreuve, les concurrents doivent répondre à des questions basiques sur la vie quotidienne, et la difficulté réside dans le fait qu'ils doivent le faire sans se contredire... Comme si c'était facile ! On assisterait à un véritable festival d'incohérences, chacun rivalisant d'ingéniosité dans l'art de se perdre dans ses propres propos. Le jury, composé de sages en désespoir, noterait leurs performances sur l'échelle de la bêtise. Joyeusement, ils se moquent, car ils sont tous dans le même bateau. Ensuite, les participants proposeraient des solutions à des problèmes sociaux, avec une créativité délirante, mais surtout aucune connaissance concrète. L'un pourrait suggérer de réso...

Dans le jardin secret où l’idée se terre...

   Dans le jardin secret où l’idée se terre, Une graine germe, doucement, en mystère. Dans l’obscurité douce de l’inspiration, Elle cherche son heure, sa douce saison. Un élan de rêves, un souffle de vie, Se fraye un chemin dans un esprit en émoi. Les forceps de l’urgence, bien qu’à portée, Ne pourront rien faire si l’instant n’est pas là. Les heures s’égrènent comme grains de sable, Chaque minute pèse, devient insupportable. L'impatience gronde comme un orage lointain, Mais le temps, ce vieil ami, impose son chemin. L’esprit s'égare, cherche des issues, Dans les méandres confus de ses pensées mouillées. Des solutions s'éclipsent, fugaces, insaisissables, Comme une étoile filante, un vœu intouchable. Le murmure du monde, un lointain écho, Des voix s'élèvent pour dire ce qu'il faut. Mais l’idée, encore frileuse, se fait discrète, Dans le ventre de l’esprit, elle finit sa quête. On attend le moment, la magie divine, Quand tout sera aligné, quand la vie s’illumine. La ...

Le labyrinthe du cheminement...

     Le labyrinthe du cheminement Dans le labyrinthe d'une vie cloisonnée, Où l'ombre du doute danse en toute légèreté, On tourne en rond, prisonniers d’un enchevêtrement, Les murs s’élèvent, bâtis par un abattement. La liberté, un mirage, un souffle attrapé, Sous le contrôle des normes, des rêves étouffés, Chaque pas un écho, un refrain récurrent, Dans cette société, est-on vraiment vivant ? On rêve de vastes cieux, d’horizons éclatants, Mais les craintes s'infiltrent, sapant nos élans, Le désir d’être, d’aimer, éclaté en fragments, Un goût d’illimité, masqué par des serments. Aimer, ce verbe, claque comme une rafale, Mais qui voit en cet amant le visage idéal ? Dans l’aveuglement tendre, l’illusion nous serre, L’amour absolu se perd, s’égare dans l’éphémère. Les heures s’étirent, un fragile fil tiré, Le temps, ce grand maître, nous mène en traînant, Il coule comme l’eau, parfois en gouttes lentes, Parfois, comme une rivière, en furie torrent. Nous croyons choisir, être ...

Le flot des temps bouleversés...

  Le flot des temps bouleversés Dans un monde en tumulte, chaque jour se lève, Un ciel de questions nous plonge dans l’aveugle, La vérité s’effrite, sombre comme une trêve, Où est la lumière, où est l’aube qui s’emmêle ? Les écrans s’illuminent de fracas et de bruits, Les mots se précipitent, tourbillon d’échos, Dans la cacophonie, quel sens, quel abri ? On cherche une rive, mais la mer est en chaos. Chaque nouvelle espère frapper par surprise, Retz de désespoir, espoir qui s’épuise, Sous les vagues d’infos, notre âme se brise, On nage à contrecourant, trop lourd est le vise. Les cœurs en désaccord, échos dans la tempête, Pensées collectives, qui sommes-nous, au juste ? Un puzzle éclaté, une réalité en tête, Où l’individu se perd dans le déluge injuste. Les craintes s’installent, s’enlacent et persistent, Tandis que l’intellect vacille sous les phrases, Une danse macabre où l'angoisse résiste, Étriquée dans le flot, il faut qu’on s’embrase. Les âmes en errance, sur le fil du jugeme...

La vie est un vaste tableau où les mots...

  La vie est un vaste tableau où les mots, les sentiments et les vérités s’entrelacent pour créer une œuvre unique. Chaque mot que nous prononçons ou écrivons porte une charge émotionnelle, une vibration qui peut éveiller en nous des sensations variées. Les mots peuvent être des ponts, des passerelles vers l’autre, ou au contraire, des barrières, édifiant des murs invisibles qui nous séparent. À travers le langage, nous exprimons des vérités qui peuvent varier d’une personne à l’autre, car chacun de nous porte en lui une vision du monde façonnée par ses expériences, ses croyances et ses émotions. Les sentiments, quant à eux, sont les couleurs de notre existence. Ils nous animent, nous guident et parfois nous troublent. Ils peuvent être source de joie, mais également de douleur. L’amour, la colère, la tristesse et la joie sont autant d’émotions qui cohabitent en nous, révélant la complexité de notre humanité. Les émotions ne sont pas des ennemis à éviter, mais des alliées à comprend...

La danse de la vie...

  La danse de la vie Dans l'écrin du jour, la lumière s'invite, Sur le chemin sinueux, la pensée s'excite. La vie se déploie, en mille nuances, Complexité et simplicité, deux belles alliances. Les rivières serpentent, écho des émotions, Sous le ciel infini, là naissent les visions. Chaque esprit s'éveille, en quête de sens, Dans le vaste cosmos, s’installe la danse. Au cœur des cités, des âmes se croisent, Chacune avec sa vérité, son monde en prose. Les enfants rient, leurs cœurs sans entrave, Dans la pureté du jeu, la simplicité s'installe. Les savants scrutent, les étoiles, les cieux, Écrivant des théories, des rêves audacieux. Mais la sagesse du sage, en silence se tisse, Dans le regard d’un enfant, naît la vraie malice. La vie est un livre, aux pages froissées, Chaque mot une clé pour déverrouiller. Les chapitres s’entrelacent, en un ballet subtil, Complexité du verbe, simplicité du fil. Les rires, les pleurs, tissent le même tissu, Émotions entremêlées, d'u...

Le vol de l'enfance...

  Le vol de l'enfance Dans le jardin où les rires s'épanouissaient, Les fleurs dansaient sous le souffle des vents, Parmi les rêves innocents, j'évoluais, Un monde de lumière, un monde d'enfants. Mais la vie, en silence, a tissé des ombres, Dans le ciel éclatant, une tempête se lève, Les jouets oubliés, les poupées qui sombres, J'ai pris la route, où l'enfance s'achève. Les éclats de voix, les éclats de bonheur, Se sont tus lentement, comme un chant éteint, Les jours se succédaient, pleins de douleur, Le poids de l'absence m'a fait grandir trop bien. Sous le ciel bleu, j'ai appris à cacher, Les larmes qui coulaient, les peines enfouies, Endossant le rôle que le destin a tracé, Enfant devenu sage, dans un monde meurtri. Les rires d’hier, sur les lèvres, se fanent, Les jeux de société rangés, à jamais, J'ai troqué mes rêves contre des lendemains, Où l'espoir vacille, où le temps m'achète. Les jours de pluie, je les prends comme un farde...