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Le Finistère nord, terre sauvage et fière...

   Le Finistère nord, terre sauvage et fière, Où la mer danse avec le vent si frais, si beau, Sous un ciel parfois chargé, souvent  clair et léger, S’étire la côte, mélange d’ombre et de lumière. Les falaises abruptes, sentinelles de la mer, Veillent sur les flots froids, murmures d’éternité, Dans chaque cri d’oiseau, dans chaque recoin d’herbe, Résonne un vieux conte, empreint de mystère. Le phare s’élève, gardien de cette ère, Jetant ses éclats de feu dans le gris du rideau, Pour guider les marins sur l’onde à peine claire, Sous la lune qui éclaire les vagues en crescendo. Les ports s’animent, bateaux prêts à l’escale, Marchands et pêcheurs aux mains rudes, pleines de savoir, Leurs voix s’entrelacent dans une chaude atmosphère, Tandis que le sel flotte, parfum vieux et sacré. Les landes s’étendent, tapis d’herbe sauvage, Où l’ajonc en fleurs répand son doux cadeau, Et le vent raconte sur ce vieux rivage Les récits de pirates, d’amours et de flambeaux. Les sentiers battu...
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L’observation silencieuse, ce regard posé sans bruit...

  L’observation silencieuse, ce regard posé sans bruit sur le monde, sur soi-même, n’est jamais une résignation ni une capitulation face à l’immobilisme. Elle est au contraire le théâtre d’une vigilance intérieure intense, une sorte de préparation mentale avant de prendre le large, de bouger ou de choisir. Ce silence observateur, loin d’être une acceptation passive, est une attitude active, un moment sacré où l’âme prend le temps d’absorber, de digérer, de comprendre. Quand on regarde sans émettre de jugement immédiat, on offre à notre esprit une pause précieuse. C’est comme si on ouvrait une fenêtre sur notre paysage intérieur, laissant entrer la lumière du possible. La contemplation silencieuse est un espace où l’on assimile ce que notre cœur et notre tête peuvent véritablement porter. Ce n’est pas un refus de l’action, mais un prélude nécessaire, un tri subtil entre ce qui est soutenable et ce qui est toxique pour notre être. Dans cette phase d’observation, on devient artisan de...

De la fureur de vivre au mieux chaque instant...

  De la fureur de vivre au mieux chaque instant Au bord du souffle, là où s’accroche le temps, Je cours, je bondis, ivre des jours éclatants. La vie m’enlace, flamme qui jamais ne meurt, Un appel ardent, un cri qui effleure le cœur. Le sablier s’égrène, grain par grain, sans trêve, Chaque seconde est un monde, un rêve sans grève. Je veux tout goûter, l’aube, le feu, la mer, Sans jamais tomber dans l’ombre de l’enfer. La fureur de vivre, un torrent qui m’emporte, Un rêve sauvage, une course sans remords. Je cherche l’inédit, l’éclat, la lumière, Sans jamais perdre l’âme, sans franchir la barrière. Car dans ce grand festin où la vie se déploie, Je sais que l’excès dérobe parfois la joie. Trop boire du feu brûle, trop pleurer le nuit, L’instant est précieux, il faut garder l’équilibre. Je dévore le monde à petite bouchée, Un doux frisson, un cri, un souffle partagé. Chaque heure est un cadeau, fragile, inattendu, À chérir, à déplier comme un matin nu. Il m’arrive de trembler devant ta...

Le brouhaha de la pensée inaudible...

    Le brouhaha de la pensée inaudible, voilà le paradoxe cruel de notre époque. On vit dans un monde saturé, saturé de sons, d’informations, de stimuli incessants qui violent notre espace intérieur. Ce vacarme permanent, cette cacophonie ambiante, est une nuisance qui ne se limite pas aux tympans : elle envahit la méditation, la réflexion, jusqu’à brouiller l’analyse la plus intime. Imagine un instant un esprit qui essaie de se frayer un chemin à travers un torrent de bruits discordants. Chaque pensée reste prisonnière, noyée dans un flux trop dense, trop fort. Le silence, jadis compagnon précieux de la réflexion, a disparu sous l’assaut des ondes. La cacophonie ambiante étouffe le souffle subtil de la conscience, ce murmure fragile qui aurait pu guider chaque individu vers la découverte de soi-même. Dans cette surabondance sonore, le cerveau s’atrophie. La réflexion identitaire, cette quête essentielle pour comprendre qui l’on est, se trouve paralysée, ankylosée. Le tintamar...

Tant que tu es vivant, saisis chaque occasion de vivre pleinement...

  Tant que tu es vivant, saisis chaque occasion de vivre pleinement La vie est un chemin parsemé d’opportunités, et tant que tu es vivant, il est crucial de te rappeler que chaque moment compte. Même si les circonstances ne sont pas toujours idéales et que les défis semblent s’accumuler, tu as le pouvoir de choisir ce qui te rend heureux. Il est essentiel d’embrasser tes désirs et de t’orienter vers ce qui te passionne. La réalité est que la vie est trop courte pour être vécue par défaut, alors, lorsque l’occasion se présente, n’hésite pas à te laisser guider par tes envies. La première étape pour vivre pleinement est de reconnaître ce qui compte vraiment. Ce qui te fait vibrer, ce qui te procure du bien-être et du plaisir, doit passer en priorité. Chaque individu a ses propres aspirations, et il est crucial de les écouter. Que ce soit une activité artistique, un hobby sportif ou simplement un moment passé avec des amis, il est impératif de faire de la place pour ces moments dans t...

Il existe des moments dans la vie...

   Il existe des moments dans la vie où l’on ressent le besoin impérieux de faire le tri, de faire table rase de ce qui nous encombre l’esprit et le cœur. L’idée de fermer un cycle et d’avancer se présente souvent comme une douce promesse de renouveau. Imagine une grande porte, massive et imposante, qui s’ouvre sur un nouvel horizon alors que derrière elle se cachent des souvenirs, des luttes, des échecs, mais également des joies. Fermer cette porte est un acte de bravoure, un geste libérateur. Tout d’abord, il est primordial de prendre conscience de ce qui entrave notre progression. Qu'il s'agisse d’objets matériels, de rancunes oubliées ou de rêves inachevés, ce surplus devient un poids que nous traînons comme une ancre. On se laisse souvent emporter par la nostalgie, se persuadant que ces souvenirs sont notre bouée de sauvetage. Mais n’est-il pas temps de laisser le passé derrière nous, tel un bateau qui lève l’ancre pour naviguer vers des eaux plus claires ? Nous pouvons i...

Sur le chemin des pécores, les pas s'égrènent...

  Sur le chemin des pécores, les pas s'égrènent, En quête d’un monde, au milieu des peines. Sous le ciel d'azur, un péquin s’éveille, Son tablier usé, en quête d’un pareil. Bobo en terrasse, avec son café, Dissertant de l'art, de la culture à l'été. Les ploucs au loin, les yeux rivés au sol, Rient aux éclats, leur bulle est un rôle. Joyeux luron virevolte, esprit en souffrance, Cherchant à briser, les codes de l'errance. Il danse sur les toits, avec une mouette, Qui crie au vent, encore, encore la fête ! Le tocard dans son coin, rêve de grandeur, Sa tête bien pleine, mais une faible ardeur. Dans la ville grouillante, chacun cherche sa place, Un tableau coloré, un contraste qui s’entasse. Pécore dans le vent, le cœur sur la main, Il bravoure les juges, avec son foulard fin. La mouette vole haut, la liberté est la clé, Elle rit des préjugés, des regards enchaînés. Péquin au grand cœur, dans son champ de blé, Rêve d’un horizon, de terres à aimer. Les bobo-compatriotes,...

Ah là là, la connerie prend vraiment le pas...

  Ah là là, la connerie prend vraiment le pas sur tout, n'est-ce pas ? On pourrait presque organiser un concours, une véritable olympiade de l'absurde où les participants s'affrontent pour décrocher la fameuse médaille d'or ! Imagine un peu les épreuves ! Dans la première épreuve, les concurrents doivent répondre à des questions basiques sur la vie quotidienne, et la difficulté réside dans le fait qu'ils doivent le faire sans se contredire... Comme si c'était facile ! On assisterait à un véritable festival d'incohérences, chacun rivalisant d'ingéniosité dans l'art de se perdre dans ses propres propos. Le jury, composé de sages en désespoir, noterait leurs performances sur l'échelle de la bêtise. Joyeusement, ils se moquent, car ils sont tous dans le même bateau. Ensuite, les participants proposeraient des solutions à des problèmes sociaux, avec une créativité délirante, mais surtout aucune connaissance concrète. L'un pourrait suggérer de réso...

Dans le jardin secret où l’idée se terre...

   Dans le jardin secret où l’idée se terre, Une graine germe, doucement, en mystère. Dans l’obscurité douce de l’inspiration, Elle cherche son heure, sa douce saison. Un élan de rêves, un souffle de vie, Se fraye un chemin dans un esprit en émoi. Les forceps de l’urgence, bien qu’à portée, Ne pourront rien faire si l’instant n’est pas là. Les heures s’égrènent comme grains de sable, Chaque minute pèse, devient insupportable. L'impatience gronde comme un orage lointain, Mais le temps, ce vieil ami, impose son chemin. L’esprit s'égare, cherche des issues, Dans les méandres confus de ses pensées mouillées. Des solutions s'éclipsent, fugaces, insaisissables, Comme une étoile filante, un vœu intouchable. Le murmure du monde, un lointain écho, Des voix s'élèvent pour dire ce qu'il faut. Mais l’idée, encore frileuse, se fait discrète, Dans le ventre de l’esprit, elle finit sa quête. On attend le moment, la magie divine, Quand tout sera aligné, quand la vie s’illumine. La ...