De la fureur de vivre au mieux chaque instant
Au bord du souffle, là où s’accroche le temps,
Je cours, je bondis, ivre des jours éclatants.
La vie m’enlace, flamme qui jamais ne meurt,
Un appel ardent, un cri qui effleure le cœur.
Le sablier s’égrène, grain par grain, sans trêve,
Chaque seconde est un monde, un rêve sans grève.
Je veux tout goûter, l’aube, le feu, la mer,
Sans jamais tomber dans l’ombre de l’enfer.
La fureur de vivre, un torrent qui m’emporte,
Un rêve sauvage, une course sans remords.
Je cherche l’inédit, l’éclat, la lumière,
Sans jamais perdre l’âme, sans franchir la barrière.
Car dans ce grand festin où la vie se déploie,
Je sais que l’excès dérobe parfois la joie.
Trop boire du feu brûle, trop pleurer le nuit,
L’instant est précieux, il faut garder l’équilibre.
Je dévore le monde à petite bouchée,
Un doux frisson, un cri, un souffle partagé.
Chaque heure est un cadeau, fragile, inattendu,
À chérir, à déplier comme un matin nu.
Il m’arrive de trembler devant tant de beauté,
De vouloir m’élever, de goûter l’éternité.
Mais je sais plier l’âme aux silences subtils,
Car l’intensité vraie est aussi fragile.
Pourquoi courir après un trop-plein insensé,
Quand le calme, le regard, peuvent tout embraser ?
La fureur se calme, le feu devient braise,
Le cœur sait mesurer la passion, la braise.
Et quand la nuit tombe, je tends l’oreille au vent,
Je respire l’ombre, l’instant flottant.
Chaque minute compte, chaque souffle est un don,
Un fragment de rêve, une larme d’horizon.
Ni trop ni trop peu, le juste équilibre,
Pour que la vie danse sans jamais s’enivrer.
J’apprends à cueillir, à goûter, à aimer,
Sans jamais laisser le désir me briser.
La fureur de vivre, c’est un feu sacré,
Qui brûle le doute, qui chasse l’oublié.
C’est une soif d’aube, un cri toujours neuf,
Un pacte silencieux avec l’instant furtif.
Je m’abandonne à ces heures tissées d’or,
Je respire la joie au bord du décor.
La vie est un chant, aux notes éphémères,
Il faut l’écouter avant que le vent ne taire.
Je tisse les instants comme un fragile fil,
Où danseront les rêves, les rires subtils.
Sans jamais briser ce lien précieux et clair,
Qui fait de chaque jour un miracle à faire.
Et quand viendra le temps de fermer les yeux,
Je voudrai avoir bu l’univers en eux.
Mais sans jamais trahir ce souffle délicat,
Qui fait que vivre est un don qu’on chuchote bas.
Alors je me promets d’aimer cette urgence,
De vivre sans retenue, sans fausse prudence.
Mais toujours avec respect pour l’instant offert,
Ce minuscule éclat d’univers.
Car dans chaque seconde, un trésor sommeille,
Une lumière douce, une étincelle vieille.
Qui sait ouvrir la porte d’un monde infini,
Où la vie en éclat danse et sourit.
La fureur de vivre, ce vent qui nous soulève,
Doit rester sage, humble, et sans trêve.
Entre fougue et douceur, je trace mon chemin,
En savourant l’instant, ici et maintenant.
Je ne veux ni trop ni trop peu, juste ce goût,
De sentir la vie battre en moi, debout.
De goûter au bonheur dans son éclat de verre,
Sans jamais le briser, le laisser en lumière.
Alors je marche, la tête haute, les yeux clairs,
Dans ce ballet fou aux parfums éphémères.
Je cueille les instants comme on cueille une rose,
Avec respect, tendresse, sans jamais qu’on les dose.
Et la fureur s’apaise, devient mélodie,
Un chant vivant, une douce harmonie.
Un poème suspendu entre ciel et terre,
Où chaque souffle est une prière.
Vivre au mieux chaque instant, c’est mon combat,
Entre la folie et l’importance du pas.
Car au bout du chemin, il n’y aura que l’amour,
Celui porté par l’instant, le seul qui dure toujours.
© Solitudeman
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