Ah là là, la connerie prend vraiment le pas sur tout, n'est-ce pas ? On pourrait presque organiser un concours, une véritable olympiade de l'absurde où les participants s'affrontent pour décrocher la fameuse médaille d'or ! Imagine un peu les épreuves !
Dans la première épreuve, les concurrents doivent répondre à des questions basiques sur la vie quotidienne, et la difficulté réside dans le fait qu'ils doivent le faire sans se contredire... Comme si c'était facile ! On assisterait à un véritable festival d'incohérences, chacun rivalisant d'ingéniosité dans l'art de se perdre dans ses propres propos. Le jury, composé de sages en désespoir, noterait leurs performances sur l'échelle de la bêtise. Joyeusement, ils se moquent, car ils sont tous dans le même bateau.
Ensuite, les participants proposeraient des solutions à des problèmes sociaux, avec une créativité délirante, mais surtout aucune connaissance concrète. L'un pourrait suggérer de résoudre la crise climatique en plantant des arbres en carton, tandis qu'un autre prônerait l'idée révolutionnaire d'encourager les poissons à utiliser des vélos pour réduire leur empreinte carbone. Le public applaudirait, entre rire et désespoir, défiant la logique tout en célébrant cette belle stupidité.
Puis vient l'épreuve de la gestion de crise. Là, des champions de la connerie se retrouveraient confrontés à une situation où des décisions cruciales doivent être prises. Ce serait un véritable carnage ! Les choix se feraient à piles ou face, avec des conséquences désastreuses. Mais que serait la vie sans un bon spectacle ? Tout le monde se marre, conscient que ces faux leaders se perdent dans la tempête de leur incapacité, tout en se croyant au sommet de la réussite.
Et que dire de la fameuse petite épreuve de la réflexion ? Un groupe serait enfermé dans une pièce, tentant de résoudre des énigmes absurdes qui n’ont rien à voir avec la réalité. A chaque bonne réponse, ils se croiraient des génies, alors qu’ils n’en sont rien. La vibrante ironie de cette compétition réside dans le fait qu'ils pourraient décrocher les honneurs tout en étant incapables de comprendre l'ampleur de leur incompétence.
Au milieu de tout cela, il y a ces ricanements – des rires nerveux entre les participants. En secret, ils s'amusent de l'absurdité de leurs entours, se moquant lourdement de ceux qui sérieux, tentent de s’en sortir. Cette connerie collective devient finalement le symbole de notre époque, l’écho d’un monde qui semble se complaire dans le médiocre.
Pourtant, au-delà des rires, se cache une vérité : cette "élite" de la connerie, qui se pavane en pleine lumière, laisse échapper le véritable fil de la vie. Loin des décisions réfléchies et de la gestion sensée, ce monde se divise en ceux qui décident de rire de cette bêtise ambiante et ceux qui souffrent du désespoir. L’authenticité s’estompe, remplacée par une façade où le sérieux et la légèreté se mélangent dans une danse tragique.
Alors oui, la connerie a des champions, mais elle n'est sûrement pas la voie à suivre. Cela nous pousse à réfléchir sur nos propres choix, nos propres décisions, à prendre conscience de l’impact qu’elles peuvent avoir. Parce qu’au fond, la vie, avec toute sa complexité et son authenticité, mérite mieux qu’un spectacle d’absurdité. Alors, oui, rions ensemble de la connerie, mais gardons toujours un œil sur ce qui nous lie vraiment et ce qui constitue la trame inestimable de notre existence. Oui, rêvons de liberté, d'intelligence et d'harmonie, loin de cette compétition ridicule où la bêtise semble gagner...
© Solitudeman
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