Sur le chemin des pécores, les pas s'égrènent,
En quête d’un monde, au milieu des peines.
Sous le ciel d'azur, un péquin s’éveille,
Son tablier usé, en quête d’un pareil.
Bobo en terrasse, avec son café,
Dissertant de l'art, de la culture à l'été.
Les ploucs au loin, les yeux rivés au sol,
Rient aux éclats, leur bulle est un rôle.
Joyeux luron virevolte, esprit en souffrance,
Cherchant à briser, les codes de l'errance.
Il danse sur les toits, avec une mouette,
Qui crie au vent, encore, encore la fête !
Le tocard dans son coin, rêve de grandeur,
Sa tête bien pleine, mais une faible ardeur.
Dans la ville grouillante, chacun cherche sa place,
Un tableau coloré, un contraste qui s’entasse.
Pécore dans le vent, le cœur sur la main,
Il bravoure les juges, avec son foulard fin.
La mouette vole haut, la liberté est la clé,
Elle rit des préjugés, des regards enchaînés.
Péquin au grand cœur, dans son champ de blé,
Rêve d’un horizon, de terres à aimer.
Les bobo-compatriotes, si pleins de faux éclat,
N’aperçoivent pas la beauté qu'il y a là.
Joyeux luron, effréné, brise les conventions,
Crée des mélodies, des vérités en chansons.
Tandis que le tocard, lui, perd son chemin,
Cherche un peu d’amour, sous ce ciel incertain.
Dans les rues pavées, un monde détonne,
Les pécores et les bobos, où la vie résonne.
Chaque bruit, chaque rire, un écho du passé,
Rappelle les liens, que rien ne peut briser.
Mouette aux ailes blanches, spectatrice d'un drame,
Elle observe la danse, avec un regard de flammes.
Péquin aux rêves grands, se dresse avec espoir,
Sa voix porte loin, comme un chant du soir.
Auprès des ploucs, souvent les rires éclatent,
Instants éphémères, que rien n'éclate.
Zébulon, le fou, contagieux de son rire,
Rassemble les âmes, pour danser et chavirer.
Dans ce microcosme, les tocards se lient,
Tissant des liens forts, malgré les émissaires.
Un pécore, un péquin, un bobo, un joyeux luron,
Chacun a son rôle, dans cette grande chanson.
La mouette sur l'eau, signe d'un renouveau,
Portant avec elle, les rêves en flambeaux.
Le tocard s'éveille, et ô miracle !
Il se lève enfin, au milieu du spectacle.
pécores et péquins, bobos et zébulons,
S'unissent sous le ciel, comme de simples bouchons.
Dans ce beau désordre, une mélodie prend vie,
Chantant à l'oreille, l'espoir d'une vie.
Sur le chemin des pécores, les âmes s’enlacent,
Dans un éclat de rire, à toutes les sauces.
Chaque regard croisé, un reflet du passé,
Un tableau d’humanité, où rien n’est effacé.
Et quand la nuit tombe, que le vent se lève,
Les mouettes retrouvent leur nid, elles soulèvent
Les voix de ceux-là, qui ne seront jamais seuls,
Dans ce grand récit, ils sont tous en deuil.
Alors que les pécores, péquins, bobos, zébulons,
Dansent autour d’un feu, chantant leur vision.
Le tocard au loin, aux rêves en résonance,
S’assoit sur l’herbe, embrassant l’existence.
Sous un ciel étoilé, où tout prend son sens,
Chaque âme sur la terre, se libère en silence.
Et si dans les étiquettes, il y a de la peine,
N’oublions jamais, qu’en chacun, l’amour entraîne.
© Solitudeman
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