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Dans le creux d’un soir où la lumière s’efface...

 


Dans le creux d’un soir où la lumière s’efface,
Silence s’installe, spectateur de ma trace,
Compagnon invisible à mes côtés, il marche,
Tissant des souvenirs, des ombres qui se chevauchent.

Il y a ce manque, un vide que je sens,
Comme un souffle perdu, un écho lent,
Il murmure à l’oreille des promesses brisées,
Des instants passés que le temps a effacés.

Nous sommes trois, lui, moi, et le poids du silence,
Une trinité d’absences tissée d’indifférence,
Errant sur les chemins des rêves oubliés,
Cherchant un retour vers l’éclat des journées.

L’ombre du passé, elle me suit, elle s’accroche,
Dans ce ballet de cœurs, elle se penche et se fauche,
Ramenant les échos de voix aimées,
Des rires évanouis dans le vent des années.

Leurs visages flottent comme des étoiles voilées,
Dans le ciel de ma pensée, elles sont parsemées,
Chacune une histoire, un instant suspendu,
Un goût de nostalgie que le temps a connu.

Silence complice, il enveloppe mes peurs,
Il résonne en moi comme un chant de douleurs,
Je tends la main vers l’horizon indécis,
Espérant retrouver ce que j’ai perdu ici.

Ils sont là, ces spectres, ces fragments de vie,
Tels des voyageurs errants, porteurs d’infinis,
Je les vois se dessiner au fil de mes pensées,
Dans le miroir du manque, ils viennent se poser.

Un pas après l’autre, je marche dans la nuit,
Leurs voix chuchotent des promesses enfuies,
Leurs murmures me portent, me hantent et m’appellent,
Dans ce silence lourd, je ressens leur étincelle.

Chaque ombre s’étire, chaque souvenir s’ancre,
Dans l’espace entre nous, le temps se déchiffre,
Ils sont mes alliés, mes compagnons de route,
Des témoins silencieux de mes joies et de mes doutes.

Silence, tu es là, une présence discrète,
Tu es le gardien des secrets que l’on s’apprête,
À dévoiler enfin, à laisser éclore,
Des rêves renversés, des amours qui s’endorment.

Il y a un retour, celui que je n’attendais,
Un frisson, une brise qui doucement m’enveloppe,
Chaque pas que je fais me rapproche du passé,
Redonnant vie aux mots que le temps dérobe.

Ainsi entre le manque et le silence éternel,
Je trace mon chemin, un parcours personnel,
Où chaque instant vécu, chaque larme versée,
Fait jaillir des couleurs sur la toile effacée.

Ils viennent, ces souvenirs, tels des phares éclairant,
Le port de mes pensées, l’escale des amants,
Je les ressens vibrer dans l’air qui m’entoure,
Comme une douce mélodie, une ode à l’amour.

Ce “ils” et ce “moi”, dans une danse infinie,
Tissent des fils d’argent dans ce cœur qui s’épanouit,
Dans cet entre-deux, cet espace suspendu,
Je trouve enfin ma voix, ma vérité perdue.

Alors, je m’avance, le cœur lourd, mais fier,
Les ombres à mes côtés, elles sont mon repère,
Dans le silence, je scrute les promesses d’hier,
Et dans ce grand retour, je me sens enfin entier.

© Solitudeman
 

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