Dans le flou de l'existence
Dans le labyrinthe de pensées égarées,
Où le reflet du moi semble s’effacer,
Je cherche l’écho d’une voix familière,
Mais tout se brouille, tout se perd dans l’air.
Les jours se succèdent, comme des ombres d’antan,
Un passé flou s’étend, un horizon troublant,
Les visages se mélangent, se fondent en un flou,
Dans le miroir, qui suis-je ? Je ne sais plus tout.
Les chemins se croisent, mais je n’ai pas de carte,
Mes pensées voguent, une barque à la dérive,
Chaque pas un mystère, chaque souffle un combat,
Dans ce vide abyssal, je cherche un pourquoi.
Les souvenirs s’effritent, comme du sable entre les doigts,
Les rires d’antan résonnent, mais où sont-ils, pourquoi ?
Les visages de l’enfance, des ombres dans la brume,
S’éloignent, se diluent, laissant place à l’infime.
Au cœur du jour, le soleil brille, éclatant,
Mais dans mon âme, des nuages s’amoncellent lentement,
Une lumière s’éteint, un espoir se fane,
Chaque seconde qui passe, une part de moi se damne.
Les rêves s’effacent, deviennent des chimères,
Les cauchemars s’invitent, dans le silence amer,
La nuit, un reflet de mes peurs dissimulées,
Un monde de ténèbres où je suis emprisonné.
Sans but, sans étoile, je vagabonde en silence,
Cherchant une direction, une douce délivrance,
Mais le vide s’installe, comme une mélodie,
Une symphonie triste, une infinie agonie.
Les heures passent, comme des feuilles emportées,
Par un vent indifférent, qui me laisse naufragé,
Les jours se noient, dans un océan de regrets,
Un horizon flou, où je ne peux me retrouver.
Les murs se referment, la réalité se fane,
Un écho résonne, dans ce cœur qui se damne,
Je crie à l’univers, une quête de clarté,
Mais le silence me répond, une ombre d’éternité.
Les notes de ma vie, une mélodie dissonante,
Chaque accord faussé, une note vacillante,
Le temps s’étire, un élastique usé,
Une réalité troublée, par un passé oublié.
Et pourtant, au fond de ce chaos désenchanté,
Brille une lumière, un espoir délaissé,
Peut-être que dans ce vide, je peux renaître,
Construire un nouveau moi, un chemin à paraître.
Les nuages s’effritent, le soleil perce enfin,
Dans les fissures de l’âme, un doux parfum ancien,
Je me redresse, malgré le poids de l’incertitude,
Chaque pas un défi, une étreinte d’habitude.
Alors je marche, sur ce fil ténu,
Entre l’ombre et la lumière, un monde résolu,
Je découvre que même dans le flou des chemins,
Il peut y avoir beauté, un sens au lendemain.
Je suis, je suis là, un être en devenir,
Les souvenirs s’étiolent, mais je choisis de grandir,
Dans le désordre, un ordre à construire,
Une identité nouvelle, prête à s’épanouir.
Au cœur de ce vide, je danse, je respire,
Les cauchemars se dissipent, les étoiles s’inspirent,
Et même si le chemin reste incertain,
Je trace ma route, vers un demain serein.
© Solitudeman
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