Maman, au-delà du temps
Dans le silence clair où s'efface ta voix,
Je cherche encore l’éclat de ton regard parfois,
Cette lumière douce qui guidait mes chemins,
Même quand l’ombre lourde assombrissait mes mains.
Tu es partie loin, mais tu restes immense,
Un souffle dans l’air, une tendre présence.
Chaque battement de mon cœur te nomme,
Au creux de mon être, tu allumes une flamme.
Je n’ai jamais pu te dire tout ce que j’aimais,
Ces mots qui dans ma gorge, toujours se cachaient.
Un regret sourd, une douleur silencieuse,
De ne pas avoir dit l’essentiel, la chose précieuse.
Tu es l’étoile qui veille quand la nuit mord,
Dans l’obscurité, je t’entends, je t’accorde,
Une place immense dans mon esprit qui sourit,
Même si l’absence crie, maman, tu es ici.
Chaque souvenir est une rivière de miel,
Où coule ta tendresse, douce comme le ciel.
Tu es cette part de moi que le temps n’efface,
Le reflet de ton amour dans chaque espace.
Tu es le printemps qui renaît dans mes rêves,
Le souffle qui apaise quand la peine s’achève.
Et même si la vie emmène ses saisons,
Ton visage est gravé dans toutes mes raisons.
Par-delà la distance infinie du deuil,
Tu restes la lumière au milieu des veille.
Je porte ta voix au fond de ce cœur,
Où brûle pour toujours ta bienveillance et ta douceur.
Je voudrais tant que le temps soit plus tendre,
Pour te dire “Merci” avant de nous entendre.
Mais même dans l’absence, un lien éclaire,
Ce que tu fus, ce que tu es, reste si clair.
Tu es la part de mon âme qui jamais ne s’efface,
Un écho dans l’air, une tendre trace.
Chaque jour je reconstruit ce qui fut,
Avec les fragments d’amour que tu as rendus.
Et même si la vie continue sans toi,
Je sens que tu marches pas loin de mes pas.
Dans le souffle du vent, dans la pluie qui danse,
Je reconnais ta présence en chaque circonstance.
Tu es l’ombre douce au détour des chemins,
L’ange silencieux qui protège mes mains.
Dans le berceau fragile de ma mémoire,
Tu es la lumière qui chasse le noir.
Ce presque regret, ce mot jamais dit,
Est l’encre secrète de mon cœur meurtri.
Mais tu es encore là, dans chaque soupir,
Et mille battements pour te chérir.
Ton amour est un fleuve, puissant et secret,
Qui coule en moi, même après le trajet.
Maman, tu es l’espoir au fond du chagrin,
La promesse qu’un jour nos âmes se tendront la main.
Alors je garde en moi ce trésor discret,
Ce lien inaltérable, précieux, parfait.
Tu es ma mère, mon ancre et mon ciel,
Dans chaque épreuve, dans chaque étincelle.
Oui, tu seras toujours ce que tu fus,
Un amour qui défie le temps qui s’écoule et s’instruit.
Au-delà du silence, au-delà des pleurs,
Tu es dans mon cœur, tu es ma moitié à toute heure.
© Solitudeman
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