Les secondes s’égrènent, silencieuses, effacées,
Comme des grains de sable dans un sablier brisé,
Elles trépassent doucement, emportant l’éternité,
Dans le souffle léger d’une vie à moitié rêvée.
Le temps qui passe, défile en courant,
Un tapis fragile, où nos pas se cherchent, se craignent,
Un chemin sans fin, aux lignes incertaines,
Une marche sécurisée, ou parfois incertaine.
Chaque instant, une pièce d’un puzzle fragile,
Une chance donnée, une porte qui vacille,
Car chaque personne croisée sur notre route,
N’est pas issue du hasard, mais d’une cause toute douce.
On traverse des trottoirs, changeant de voie,
Pensant que l’autre côté serait plus droit,
Mais souvent, le côté pair et le côté impair,
Se confondent, comme le soleil et la lune, au regard.
L’amour, ce feu qui habite au fond du cœur,
N’est pas qu’un plaisir, une simple distraction,
Il est la substance même de la vraie raison,
Un sens profond, une douce révélation.
Ce n’est pas dans la frivolité du sexe qu’il se trouve,
Mais dans la sincérité qu’un cœur se donne,
Dans la patience, dans la confiance donnée,
Une lumière qui ne s’éteint jamais, même dans l’ombre glacée.
La grandeur d’âme, invisible mais immense,
Ne connaît pas de mesure, ni de distance,
Elle se donne sans compter, sans se comparer,
Un trésor précieux que l’on ne peut ni acheter ni voler.
Le respect, ce pont entre les êtres,
N’est pas qu’un spectre de l’illusion, un mot sans tête,
C’est la reconnaissance de l’autre dans sa différence,
Une valeur simple, une douce évidence.
La croyance, ce feu intérieur,
Chacun la porte à son rythme, à sa couleur,
Elle appartient à chacun, selon ses envies,
Une foi qui se forge, une vérité qui se construit.
Ainsi, sans vouloir tout expliquer, tout analyser,
Il suffit parfois de cogiter, de laisser aller,
De penser que tout cela, en vérité, en essence,
N’est qu’un jeu de mots, une simple présence.
Une danse fragile entre l’instant et l’éternité,
Une quête douce de sens dans la simplicité,
Car le cœur humain, même dans sa faiblesse,
Recèle la clé d’une infinie tendresse.
Et si l’on regarde bien, sans se poser de questions,
Le temps qui s’écoule, cette douce illusion,
C’est peut-être juste une façon d’apprendre à aimer,
De donner un peu de soi, sans jamais tout épuiser.
Alors, la vie déroule son tapis de passages,
Entre l’éphémère et l’indélébile, sans outrage,
Et chaque pas, chaque rencontre, chaque rêve,
Nous rappelle que tout cela, c’est notre propre sève.
Car rien n’est acquis, tout est à construire,
Dans la simplicité, dans le respect à offrir,
Et au fond, ce n’est qu’un voyage, une danse,
Une mélodie douce, une ultime chance.
Le temps qui trépassent, à chaque seconde,
Nous pousse à vivre, à aimer, à répondre à cette ronde,
Car dans cette course, cette douce épreuve,
Se cache peut-être la plus belle des preuves.
Que la vie, malgré sa fuite, sa fugacité,
Restera toujours un précieux secret à chérir,
Un mystère simple, accessible, et vrai,
Qui nous invite à vivre, à aimer, à grandir.
© Solitudeman
Commentaires
Enregistrer un commentaire