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La douce caresse de la gentillesse...

 


La douce caresse de la gentillesse

La gentillesse, douce caresse au matin clair,
Un souffle léger qui apaise et qui éclaire,
Elle glisse comme une brise sur la peau,
Un murmure tendre, un écho si beau.
Elle berce les cœurs, dissipe la peur,
Offre un refuge, un havre de douceur.

Mais sous cette peau si fragile, si pure,
Se cache souvent un regard qui s’aventure,
Vers des horizons où la générosité,
Dépassant la serviabilité, peut s’égarer.
Elle devient alors une offrande sincère,
Une flamme ardente, un peu trop fière.

Générosité, offrande sans limite,
Au-delà du devoir, de la simple obligation,
Elle se donne sans compter, sans triche,
Mais parfois, à ses risques, sans précaution.
Elle ouvre ses bras à l’aveugle confiance,
Et laisse entrer ceux qui profitent de l’innocence.

Bonté, envers qui offre sans condition,
Malgré le prix, la vulnérable émotion,
Elle s’égare parfois dans la naïveté,
Confondant amour et simplicité.
Car la bonté, si précieuse, fragile,
Peut être une porte pour l’égoïsme vil.

Et la franchise, cette parole qui revient,
Comme un boomerang lancé à plein matin,
Elle traduit une vérité, une transparence,
Mais parfois, sa clarté fait mal, offense,
Elle peut révéler un feu qui brûle,
Et devenir un coup, une blessure qui recule.

Tout cet enchevêtrement de qualités,
Se heurte aux risques de l’indélicatesse,
Car celui qui voit en l’autre un naïf,
Peut exploiter la confiance qu’il investit.
L’homme qui croit en la bonté sans fin,
Se retrouve souvent victime de ses propres mains.

Mais il faut croire en cette lumière,
En la douceur qui, malgré tout, éclaire,
Car la gentillesse, même si elle est fragile,
Est un rayon d’espoir dans la nuit qui file.
Elle construit des ponts, ouvre des portes,
Et dans le cœur de l’humain, elle emporté.

Cependant, il faut aussi savoir discerner,
Entre celui qui aime donner, aimer partager,
Et celui qui attend d’être récompensé,
Qui abuse de la bonté sans se faire prier.
Car la prudence est aussi une vertu,
Pour ne pas voir son âme devenir inconnu.

Les âmes sincères, naïves parfois,
Doivent apprendre à poser des lois,
À protéger leur cœur sans renier,
La beauté d’aimer sans se laisser piéger.
Car la vraie force réside dans l’équilibre,
Entre la confiance et la vigilance qui vibre.

Mais ne perdons pas cette foi première,
Ce désir d’ouvrir, de donner, de faire,
Car la bonté est un feu qui peut guérir,
Et même si certains veulent la détruire,
Elle renaît toujours de ses cendres,
Pour illuminer, même dans l’adversaire.

Que la gentillesse, comme une caresse,
Ne devienne jamais une faiblesse,
Mais un acte brave, un choix sincère,
Malgré les pièges, malgré la guerre.
Car dans le cœur de chaque être,
Se cache la lumière, prête à renaître.

Et quand la franchise revient comme un boomerang,
Elle nous rappelle que la vérité, en toute saison,
Est une arme, un miroir, une leçon,
Pour avancer, pour bâtir une maison.
Une maison d’amour, de confiance,
Où chaque âme trouve sa chance.

Alors, soyons généreux, mais prudents aussi,
Et cultivons la bonté sans finir trahi,
Car celui qui voit le mal sans y céder,
Est celui qui, au final, pourra tout mener.
Et dans cette danse de lumière et d’ombre,
La véritable force est celle qui succombe.

À l’illusion, à la naïveté trop douce,
Mais se relève, toujours, avec la fougue,
D’un cœur qui sait, malgré la douleur,
Que la gentillesse est un acte de ferveur.
Et que, malgré ceux qui abusent et jouent,
L’amour sincère reste le plus beau atout.

© Solitudeman

 

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