Le flot des temps bouleversés
Dans un monde en tumulte, chaque jour se lève,
Un ciel de questions nous plonge dans l’aveugle,
La vérité s’effrite, sombre comme une trêve,
Où est la lumière, où est l’aube qui s’emmêle ?
Les écrans s’illuminent de fracas et de bruits,
Les mots se précipitent, tourbillon d’échos,
Dans la cacophonie, quel sens, quel abri ?
On cherche une rive, mais la mer est en chaos.
Chaque nouvelle espère frapper par surprise,
Retz de désespoir, espoir qui s’épuise,
Sous les vagues d’infos, notre âme se brise,
On nage à contrecourant, trop lourd est le vise.
Les cœurs en désaccord, échos dans la tempête,
Pensées collectives, qui sommes-nous, au juste ?
Un puzzle éclaté, une réalité en tête,
Où l’individu se perd dans le déluge injuste.
Les craintes s’installent, s’enlacent et persistent,
Tandis que l’intellect vacille sous les phrases,
Une danse macabre où l'angoisse résiste,
Étriquée dans le flot, il faut qu’on s’embrase.
Les âmes en errance, sur le fil du jugement,
Doute et certitude, un combat sans fin,
On cherche la vérité, ancrée dans le présent,
Mais les voix s’élèvent, portées par le vent.
À chaque coin des rues, une peur qui s’infiltre,
Une idée se fige, s’impose comme une loi,
Les opinions se heurtent, nos esprits se mélangent,
Comment s’y retrouver dans cet océan de choix ?
La logique vacille, en désordre, elle chancèle,
L’esprit s’emmêlera sans prise sur le temps,
Les certitudes tombent comme des feuilles en automne,
Et l’on se demande si tout cela a un sens.
Apprendre à naviguer dans ce courant noirci,
Chercher des réponses, des vérités voilées,
Mais au fond des yeux, comme des ombres qui fuient,
Sous le poids de l’info, l’âme affligée.
Dans ce tumulte, cher ami, que faire ?
Se fier à sa boussole, écouter son cœur,
Élever sa voix pour apaiser la mer,
Dans ce parcours tortueux, ensemble, en labeur.
Il est temps de rêver, de reconstruire les ponts,
D’apaiser le tumulte, garder sa lumière,
Nous sommes enchevêtrés, mais l’espoir est profond,
Et à travers le chaos, un chemin s’éclaire.
Se réunir pour penser, unis comme des vagues,
Bâtir des instants, comme des brins d’horizon,
Dans le ciel capricieux, l’étoile qui s'accroche,
Telle une lueur douce, une ardente raison.
Osons déployer nos ailes, nos voix, nos rêves,
Écrire notre histoire, où l’humanité s’élève,
Face aux tempêtes qui viendront nous éprouver,
C’est ensemble, chers amis, que nous allons crier.
© Solitudeman
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