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Le vol de l'enfance...

 


Le vol de l'enfance

Dans le jardin où les rires s'épanouissaient,
Les fleurs dansaient sous le souffle des vents,
Parmi les rêves innocents, j'évoluais,
Un monde de lumière, un monde d'enfants.

Mais la vie, en silence, a tissé des ombres,
Dans le ciel éclatant, une tempête se lève,
Les jouets oubliés, les poupées qui sombres,
J'ai pris la route, où l'enfance s'achève.

Les éclats de voix, les éclats de bonheur,
Se sont tus lentement, comme un chant éteint,
Les jours se succédaient, pleins de douleur,
Le poids de l'absence m'a fait grandir trop bien.

Sous le ciel bleu, j'ai appris à cacher,
Les larmes qui coulaient, les peines enfouies,
Endossant le rôle que le destin a tracé,
Enfant devenu sage, dans un monde meurtri.

Les rires d’hier, sur les lèvres, se fanent,
Les jeux de société rangés, à jamais,
J'ai troqué mes rêves contre des lendemains,
Où l'espoir vacille, où le temps m'achète.

Les jours de pluie, je les prends comme un fardeau,
Les éclaboussures d'eau, qui m'agaçaient tant,
Sont devenues souvenirs, échos de mon chaos,
Je scrute l'horizon, dans le silence pesant.

Avec des yeux d'enfant, j'ai vu les aurores,
Les promesses des cieux, les couleurs des auvents,
Mais l'innocence s'estompe, et l'angoisse dévore,
Je suis devenu grand, avant l'heure, par moments.

Les amis d'hier, aux visages flous,
Se sont éloignés, chacun sa propre peine,
Je porte sur mes épaules, un lourd tabou,
Le rôle d'un adulte, dans cette triste scène.

Les câlins de ma mère, les mots réconfortants,
Sont devenus échos, dans un vide immense,
Le cœur qui bat fort, dans le souffle du temps,
Cherche la chaleur, d'une tendre présence.

Je me réveille souvent, dans les nuits sans étoile,
Le poids des responsabilités, sur mes frêles bras,
Les rêves égarés, dans le ciel de la toile,
Se mêlent aux souvenirs, qui s'effacent tout bas.

J'avais tant de projets, des châteaux de sable,
Des lendemains enchantés, des jours sans souci,
Mais chaque pas en avant, devient insupportable,
Quand l'absence d'un parent, te cueille sans merci.

La mélodie des rires, s'estompe dans le vent,
Les jeux de société, comme des spectres fuyants,
Je jongle entre les peurs, entre le rire et le sang,
Dans le ballet des ombres, je danse en attendant.

Quand j'ouvre mes cahiers, je vois des histoires,
Des pages blanches où s'épanouissent les rêves,
Mais le poids de l'obligation, m'éteint l'espoir,
Et je m'accroche à ces instants, comme à une trêve.

Le vol de l'enfance, tel un oiseau blessé,
S'est envolé trop vite, vers des cieux inconnus,
Les couleurs du passé, se sont mises à pleurer,
Et ce monde de jouets, me laisse dans l'avenue.

J'imagine parfois, rattraper le temps perdu,
Redécouvrir les rires, les éclats de lumière,
Mais la réalité, c'est un fardeau continu,
Où l'innocence s'efface, comme une prière.

Il y a dans mes souvenirs, un parfum de miel,
Des éclats de soleil, des promesses d'été,
Mais chaque jour qui passe, je ressens le ciel,
Se charger de nuages, comme un poids à porter.

Dans le grand livre de ma vie, je tourne les pages,
Pour retrouver l'enfant, qui doucement s'efface,
Les souvenirs se mêlent, entre larmes et rage,
Et je cherche encore l'étoile, qui me dépasse.

Je rêve d'un matin, où la vie m'accueillera,
Où je pourrai redécouvrir, la douceur perdue,
Mais en attendant, le poids de l'absence là,
J'avance en silence, entre les ombres inconnues.

Le vol de l'enfance, un écho dans le vent,
Un chemin semé d'embûches, de désirs étouffés,
Mais au fond de mon cœur, demeure l'enfant,
Qui espère un jour retrouver l'innocence, libérée.

Alors je continue, avec espoir et foi,
À porter ce fardeau, à danser sous la pluie,
Car un jour, je sais, dans la lumière, je crois,
Je retrouverai l'enfance, et la vie, sans l'oubli.

© Solitudeman

 

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