Dans la danse du vent, capricieux et fougueux,
Un souffle éphémère, une force qui s'envole,
Il caresse les cimes, embrasse les rameaux,
Porteur de mystère, il nous chante sa parole.
Sur sa route insouciante, il effleure tout sur son passage,
Emportant les secrets, les murmures de la terre,
Il berce les fleurs, ébouriffe les nuages,
Dans son élan sauvage, il se plaît à nous taire.
Un simple frisson, une brise légère,
Il peut éteindre une flamme, souffler sur un espoir,
Mais dans son élan féroce, il peut aussi tout réduire en poussière,
Attisant les flammes, devenant un redoutable miroir.
Il effleure la bougie, l'éteint d'un simple baiser,
Mais dans les profondeurs des bois, il danse avec ardeur,
Allumant un brasier, une colère enflammée,
Dévorant la forêt, avec une furieuse lueur.
Sous son emprise, les flammes dansent avec ivresse,
Étincelles volantes, embrasant le firmament,
Le vent, témoin silencieux de cette triste détresse,
Joue avec le feu, sans craindre le jugement.
Dans sa dualité, il est à la fois ange et démon,
Apportant la vie ou semant la destruction,
Mais dans son souffle puissant, réside une leçon,
De la fragilité de nos vies et de notre union.
Alors, dans la nuit sombre, écoutons sa mélodie,
Le chant du vent, symbole de notre humanité,
Dans sa douce caresse ou sa fureur infinie,
Il nous rappelle notre fragilité, notre éternelle destinée.
© Solitudeman
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